Parce que la vie est courte comme le ciel est grand

La fable :

Perrine est malade. Par solidarité, Maxime son petit ami se rase la tête. Mais à l’école, le règlement stipule que les crânes rasés, comme les tenues incorrectes, sont interdits. Et Maxime se fait renvoyer. Comment vont réagir les autres élèves ? Et les parents ?

Ce texte, tel un questionnement poignant et saisissant, nous interroge sur les notions de solidarité et d’engagement, sur certaines absurdités des règlements et les injustices qui en découlent. Comme un besoin de révolution où plane, intemporelle, l’ombre d’Antigone.

“Parce que l’arrogance peut être jolie et qu’un crâne rasé peut aussi bien de nos jours être interprété comme un indice de rébellion, un argument de coquetterie ou un signe de maladie… il ne fallait pas d’une pièce facile, il ne pouvait être question d’un de ces petits morceaux de théâtre qui rassurent tout le monde parce que la rébellion s’y éteint, que la coquetterie s’y épanouit ou que la maladie y guérit »

Le dossier du spectacle

Parce que la vie est courte comme le ciel est grand – Conte et rock – de Catherine Verlaguet

Face au drame, l’enfant lui est dans l’instant présent, dans la résistance, sans constituer le drame dans l’avenir. Sa faculté est de vivre dans l’instant. Il en fera une histoire après. » La représentation de cette histoire n’est elle pas la source de nos peurs d’adultes ?

« La mort, la souffrance, la peur font partie de la vie. Il faut donner du sens aux émotions que les enfants vivent et qu’ils ne sont pas en mesure de nommer. C’est notre responsabilité d’adulte, de ne pas être dans le déni de ces émotions », celles de l’enfant et les nôtres, « et de les nommer pour lui et avec lui car on est ainsi en mesure de les reconnaître. De se les reconnaitre chez nous, adulte. »

Parce que la vie est courte comme le ciel est grand

Parce que la vie est courte comme le ciel est grand est un poème magnifique écrit comme un conte où la parole se partage entre plusieurs voix, celles d’adolescents qui pourraient être les ami·e·s de Perrine et de Maxime.

Conçu à l’origine pour un chœur d’adolescents, ce texte d’une durée de 5 minutes 55 pose plusieurs enjeux. La durée d’un écrit si court supporterait-il un allongement de durée au plateau approchant les 30 minutes ? Comment résonnerait cette parole d’adolescent dans la bouche d’un adulte ? Comment l’écriture de Catherine Verlaguet rencontrerait la mise en voix chantée ? Comment une thématique aussi lourde et insupportable que la maladie mortelle de l’enfant épouserait notre amour du rock progressif ?

Spectacle : conte et rock

Tout public à partir de 7 ans

Durée : 35 minutes

Jeu : Daniel PEREZ à la guitare , Philippe LOPES à la basse au chant et au conte, Alexandra TERACHER au clavier et au chant.

Création musicale : Eric BONNIN et Philippe LOPES

Direction musicale et vocale : Laurent PARADOT (as Captain Parade)

Création lumière : Jérôme LEGER

Régie technique : Simon BLANPAIN

Aides , soutiens et coproductions

  • Résidences spectacles musicaux jeunes publics – SACEM , Avignon OFF et cies (84)
  • Opération De la Page à scène – ASSITEJ France – Festival le Totem à Avignon (84)
  • Théâtre Expression 7 à Limoges (87)
  • La NEF – scène de musiques actuelles à Angoulême (16)
  • La Guérétoise de spectacles – scène conventionnée de Guéret (23)
  • DRAC Nouvelle-Aquitaine
  • CRRF André Lalande à Noth (23)